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Stéphane Ledien, écrivain

Des nouvelles et des romans... teintés de noir.

À propos de l’auteur

Né l’année de sortie des films Magnum force, L’Exorciste et Le Privé, Stéphane Ledien se définit comme un « baroudeur littéraire » dont l’univers louvoie entre rock’n’roll, blues, cinéma de genre et polar. Écrivain de fiction notamment auteur de nouvelles et de romans noirs, il est aussi enseignant-chercheur en littérature, rédacteur professionnel, consultant éditorial, directeur littéraire, critique de films et chroniqueur de livres.

Il est titulaire d’une maîtrise en littérature de la prestigieuse Sorbonne Université (anciennement Paris-IV), d’un 3e cycle (DESS, aujourd’hui Master 2) en scénarisation et production audiovisuelle obtenu au sein du même établissement, ainsi que d’un doctorat (Ph. D.) en études littéraires (avec une spécialisation en création littéraire, appelée aussi « écriture créative ») de l’Université Laval (ville de Québec).

Il a commencé sa carrière dans l’écriture, la communication et la création au milieu des années 1990. Il a d’abord été pigiste pour un magazine du groupe L’Étudiant, puis collaborateur artistique aux scénarios de longs-métrages et assistant de production chez Gedeon Films et Gedeon Publicité (aujourd’hui Groupe Gedeon programmes), et enfin rédacteur-producteur en radio à Nostalgie (aujourd’hui groupe NRJ). En parallèle, il a participé à divers concours d’écriture de nouvelles et de scénarios de court-métrage.

Après avoir fait ses premières armes en radio, TV et presse écrite, Stéphane Ledien a officié pendant treize ans en tant que concepteur-rédacteur dans des grandes agences de communication parisiennes : comme créatif employé au sein des réseaux Young & Rubicam Group et DDB Worldwide Group, et à quelques reprises en tant que travailleur indépendant chez Ogilvy & Mather, Publicis, TBWA, DraftFCB, FullSix Group.

En 2002, il a co-fondé et dirigé jusqu’en 2012 la revue de cinéma Versus, distribuée, pendant quelques années, en kiosques et en librairies partout en France, ainsi que dans des librairies et bibliothèques spécialisées en Belgique, en Italie, au Luxembourg et au Québec. La qualité éditoriale de la revue a valu à son équipe des mentions positives par des journalistes de France Télévisions et le critique Xavier Leherpeur à Canal+. En tant que directeur de la publication et rédacteur en chef de la revue, Stéphane Ledien a couvert de nombreux festivals de cinéma, parmi lesquels l’ancien festival du film policier de Cognac – où il a croisé des personnalités du « polar » et du cinéma de genre français comme Doug Headline (éditeur, scénariste et réalisateur, fils de l’écrivain Jean-Patrick Manchette) et François Guérif (à l’époque créateur/directeur des collections Rivages/Noir et Rivages/Thriller des Éditions Payot & Rivages) – et le Festival international du film fantastique de Gérardmer. Il a aussi interviewé, dans le cadre d’une rubrique intitulée « carte blanche à… », l’actrice-scénariste française Nathalie Levy-Lang ou encore Nina Hoss, actrice allemande fétiche du réalisateur Christian Petzold (Yella, Jerichow, Phoenix), également vue dans les saisons 5 et 6 de la série américaine Homeland.

En 2005, il a complété un premier manuscrit de roman policier remarqué par Françoise Roth, alors directrice de la collection Thriller aux Éditions Stock. Le roman n’a jamais paru mais a permis à l’auteur d’ajuster, au fil des ans, ses projets d’écriture.

En 2010, il s’est installé au Canada, dans la ville de Québec, et a entamé pour de bon une carrière d’écrivain de fiction. À ce jour, il a publié plusieurs nouvelles, deux recueils et deux romans.

Sa nouvelle « L’esprit tortue », parue dans le recueil collectif L’esprit tortue aux Éditions de La Table Ronde (groupe Gallimard, Paris) et sous la direction littéraire de Françoise de Maulde, a remporté en 2012 le Grand Prix Plume d’agence, sélection des meilleures nouvelles écrites par des professionnels de la communication. Parue aux mêmes éditions – toujours sous la direction de Françoise de Maulde – dans le recueil collectif Grande roue, sa nouvelle « Sweet Sixtine » a reçu l’un des huit Prix Plume d’agence 2014. Quant à sa nouvelle « Le vieil homme et le chêne », elle a terminé semi-finaliste des Prix de la nouvelle Radio-Canada 2013.

En 2012, l’auteur a signé son premier ouvrage de fiction, Un parisien au pays des pingouins. Le livre a paru chez Lévesque éditeur, maison d’édition créée par Gaëtan Lévesque, figure réputée du milieu littéraire québécois. Ce dernier avait été le cofondateur de XYZ éditeur, à qui l’on devait la publication de la traduction française de L’histoire de Pi de Yann Martel, ainsi que la découverte de l’écrivain Sergio Kokis et la parution de Cet imperceptible mouvement de l’écrivaine Aude.

Sorte de carnet de voyage écrit sur le vif puis retravaillé pendant des mois, Un Parisien au pays des pingouins se présente comme une anthologie de récits hauts en couleur, entre anecdotes inspirées et contemplation poétique, du premier hiver d’un Français au pays de la feuille d’érable. L’ouvrage a notamment été remarqué au Salon international du livre de Québec. Il a aussi fait l’objet d’un reportage au Téléjournal Québec d’ICI Radio-Canada et d’une longue entrevue dans l’émission de Bernard Faucher « La nuit qui bat », sur ICI Radio-Canada Première.

En 2014, Stéphane Ledien a vu paraître également chez Lévesque éditeur son roman Bleu tout-puissant : un road trip existentiel aux frontières de l’étrange et du mystère. Marqué par l’univers du blues, ce premier roman a été qualifié de « foutrement bien écrit » par Sylvain Sarrazin de La Presse et de « très bien écrit et [de] très divertissant » par Diane Martin – qui a reçu l’auteur en entrevue –  dans son émission « La musique parle » sur ICI Radio-Canada Première.

En 2015, Sur ses gardes, premier roman d’un cycle intitulé Les phalanges d’Eddy Barcot, a paru dans la collection noire des Éditions À l’étage (une division du Groupe d’édition la courte échelle, longtemps fief de publication des romans policiers de Chrystine Brouillet, de Jean Lemieux et d’André Marois) et a été unanimement acclamé par la critique québécoise (La Presse, revues Alibis et Québec français). Le roman a en particulier retenu l’attention du « passeur littéraire » Richard Migneault, qui a aussi dirigé des recueils de nouvelles policières aux Éditions Druide au Québec et aux Éditions Belfond en France, ou encore du spécialiste franco-canadien des littératures de genre Norbert Spehner. Ce dernier a vu dans Sur ses gardes « un thriller remarquable qui commence comme un roman noir pour se transformer en récit d’espionnage à haute tension ». L’écrivaine et critique Chrystine Brouillet a pour sa part jugé le tout « très efficace et bien écrit » et déclaré qu’Eddy Barcot était un « beau, beau personnage ».

Tout en travaillant comme rédacteur professionnel et journaliste, Stéphane Ledien a développé ses recherches (initiées dès ses études à la Sorbonne) sur les romans noirs américains et français contemporains, et approfondi son exploration du polar québécois. Il a, à ce sujet, donné de nombreuses conférences au sein des réseaux de bibliothèques de Québec et sa région.

En tant qu’écrivain de fiction, Stéphane Ledien est aussi apparu, en 2016, parmi les romanciers invités, aux côtés de figures incontournables du genre comme Aurélien Masson (alors directeur de la collection Série Noire de Gallimard), de la 7e édition du festival Québec en toutes lettres consacrée aux genres noir et policier.

En septembre 2017, il a eu le plaisir de présenter aux publics canadien et français son quatrième ouvrage de fiction : Des trains y passent encore, paru de nouveau chez Lévesque éditeur. Pour la rédaction de ce recueil de nouvelles à la fois noires, étranges, tragiques et décalées, l’auteur a reçu le soutien du Conseil des arts du Canada. Le livre met en scène des histoires, des vies, des destinées reliées au Tracel de Cap-Rouge, étonnant pont ferroviaire datant du début du XXe siècle et situé dans le secteur de Cap-Rouge, à l’ouest de Québec, où l’écrivain a vécu pendant cinq ans. À ce titre, Stéphane Ledien s’est aussi vu décerner en décembre 2017 par le Conseil de quartier du Cap-Rouge une mention honorable destinée à souligner « son apport en tant que journaliste et écrivain au bénéfice de la communauté ».

À l’été 2018, sa nouvelle noire « Johnny la haine » a paru dans le numéro 134 (notamment consacré à l’écrivain, scénariste de bande dessinée et cinéaste israélien et polonais Etgar Keret, ainsi qu’à la femme de lettres française Annie Saumon) de XYZ. La revue de la nouvelle, périodique fondé en 1985 par Gaëtan Lévesque et Maurice Soudeyns, et espace privilégié pour l’étude des formes de la nouvelle littéraire dans toute la francophonie.

Au printemps 2019, il a de nouveau collaboré à XYZ. La revue de la nouvelle : dans le cadre du 137e numéro consacré aux « nouvelles d’une page » (Numéro spécial microfictions auquel ont notamment participé Larry Tremblay, Gilles Pellerin, Louis-Philippe Hébert, Hugues Corriveau et Audrée Wilhelmy), il a publié un court texte intitulé « Vite ! ».

À la même période, il a aussi signé des articles et des essais (principalement sur le roman noir) dans Le Crachoir de Flaubert, revue en ligne consacrée à la création et à la réflexion sur la création en milieu universitaire, et première publication périodique spécialisée à s’intéresser à la notion encore mal définie de « recherche-création ».

Toujours au sein du Crachoir de Flaubert, Stéphane Ledien a entamé en avril 2019 aux côtés des autrices Fanie Demeule et Valérie Forgues, une résidence d’écriture d’une durée d’un an, succédant entre autres à la romancière amérindienne du Québec Naomi Fontaine. L’auteur a donné là le coup d’envoi d’une série de fictions choc titrée Meutes, espace de remise en jeu, par l’expérimentation littéraire, des rapports de force et de méfiance entre les individus, mais aussi entre le narrateur et ses personnages.

Complétant entre 2015 et 2021 un doctorat en études littéraires à l’Université Laval, Stéphane Ledien y a rédigé, sous la direction de l’écrivain et professeur Alain Beaulieu (Université Laval) et du professeur Anthony Glinoer (Université de Sherbrooke), une thèse consacrée à l’ironie nihiliste dans le roman noir français du XXIe siècle. Certains semestres, il a aussi enseigné la création littéraire au sein du département de littérature, théâtre et cinéma de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’université.

En janvier 2019, il a pu dans ce contexte d’enseignement rejoindre sa passion pour le roman noir et les littératures de genre, en dispensant un cours de 1er cycle sur l’écriture du roman policier. Il s’agissait d’un projet pilote de premier cours à distance consacré à la création littéraire à l’Université Laval – projet que l’auteur et enseignant-chercheur a conçu durant un an et demi, de 2017 à 2018, avec le soutien du Centre de services en technologies de l’information et en pédagogie (CSTIP) de l’université.

En parallèle de ses recherches doctorales et de ses projets d’écriture, l’écrivain a aussi été l’un des chroniqueurs de l’émission hebdomadaire de cinéma « Situation critique » à CKRL 89,1, première station de radio communautaire de la francophonie. Entre 2014 et 2020, il y a notamment commenté et analysé des films policiers ou fantastiques français, québécois et américains alors tout juste sortis en salles.

En 2020 et 2021, l’auteur a participé à de nombreux colloques consacrés au roman policier noir, aux littératures de la transgression et à l’écriture créative. Il a ensuite vu paraître ses travaux dans des revues scientifiques, littéraires ou universitaires de renom : notamment la Revue critique de fixxion française contemporaine, les Cahiers Robinson, sans oublier les revues Opus, Synergies, Rilune, Itinéraires et Cultural Express. Il a également publié de courts essais : en 2020 dans l’ouvrage collectif Roman noir et journalisme : en quête de vérité, édité aux Presses Universitaires Savoie Mont Blanc et, en 2021, dans l’ouvrage collectif Le Polar dans la cité, édité aux Presses Universitaires de Pau et des Pays de l’Adour.

En 2020, Stéphane Ledien a écrit une nouvelle, titrée « Cuba libre », qui, une fois de plus, a figuré aux côtés des sept autres Prix Plume d’agence de l’année dans le recueil Avec Jacques, publié encore et toujours sous la direction de Françoise de Maulde.

En février 2021, il a participé à l’anthologie Épidermes, recueil de textes de fiction et de poésie consacré à la manipulation des corps et paru sous la direction de Mattia Scarpulla et Sophie-Anne Landry aux éditions Tête première. Intitulée « Pauvres baby dolls », la nouvelle de l’auteur se situait aux frontières du roman noir et de l’anticipation.

En avril de la même année, l’auteur a rejoint l’équipe de l’émission littéraire « Le Cochaux Show » pour y devenir chroniqueur de romans noirs. En septembre, il a soutenu sa thèse de doctorat devant un jury notamment composé de Claire Legendre, écrivaine française (dont les romans ont paru aux Éditions Grasset) et professeure de création littéraire à l’Université de Montréal, et de Paul Bleton, professeur et chercheur en paralittérature et histoire littéraire à la TÉLUQ. Stéphane Ledien a obtenu son doctorat (Ph. D.) le mois suivant, puis enseigné au Cégep de Victoriaville la littérature et l’écriture, ainsi que l’histoire du cinéma. En parallèle, il  a rejoint l’équipe des éditions Hashtag pour y officier en tant que directeur littéraire aux côtés, entre autres, de Nicholas Giguère et de Felicia Mihali. Au début du mois de novembre, il a par ailleurs été auteur invité du 9e Marathon d’écriture intercollégial qui s’est tenu au Cégep Garneau à Québec.

En 2022, l’écrivain a poursuivi ses activités d’éditeur et d’enseignant de littérature et de communication, cette fois-ci au Cégep de Sainte-Foy, et il participé à la 2e édition de « Raconter votre histoire ». Piloté par l’Institut canadien de Québec, ce projet vise à rassembler des histoires originales vécues par des résidents et à les mettre en valeur par des récits originaux. Stéphane Ledien a écrit dans ce cadre la nouvelle « Les écroulements », présentée à la Maison de la littérature en novembre 2022 puis diffusée sous forme de podcast.

L’année 2023 s’annonce riche en réalisations. En février sortira le tout premier roman de la collection #Noir (Hashtag Noir) que Stéphane Ledien a créée et qu’il dirige désormais aux éditions Hashtag : le thriller écologique Le protocole de l’extinction, écrit par l’auteur de romans d’espionnage Patrick de Friberg. Au mois de mars, Stéphane Ledien verra son premier texte de fiction jeunesse paraître dans le recueil Les nouveaux petits mystères à l’école, anthologie dirigée par Richard Migneault et publiée chez Druide. Et alors que le manuscrit de son dernier roman noir se trouve maintenant entre les mains d’un éditeur, l’écrivain continue de travailler sur le deuxième volume des Phalanges d’Eddy Barcot.

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Retrouvez l'auteur en tant que chroniqueur de romans noirs à l'émission littéraire Le Cochaux Show !

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